Équiper 50 % des foyers qui brûlent de la biomasse avec des foyers améliorés d'ici 2015 coûterait environ $2 milliards au départ, mais générerait presque immédiatement $37 milliards d'économies de combustible, laissant un gain net aux pauvres en énergie du monde d'environ $35 milliards.
Sur une période de dix ans, cela générerait un rendement économique de 105 milliards d'U$.
Ces gains proviendraient d'économies sur les coûts liés à la santé et de gains de productivité, selon une étude de l'Organisation mondiale de la santé de 2006 qui nous a été envoyée par le Dr Eva A. Rehfuess, co-auteur du rapport et maintenant avec l'Université de Munich. (Dr Rehfuess, votre travail fait de vous notre héros du jour !)
L'étude, intitulé Évaluation du coût et des avantages des interventions en matière d'énergie domestique et de santé aux niveaux mondial et régional (voir la page web de l'OMS ici) conclut que le les gains en matière de santé et de productivité l'emportent largement sur le coût global des interventions.
Une option de foyer unique a été modélisée dans cette étude mondiale den raison des contraintes de données et de la complexité d'essayer de refléter différentes options de foyers dans différentes parties du monde.
Les coûts et les avantages ont été modélisés sous trois interventions spécifiques :
Scénario I : réduction de 50% de la population sans accès à gaz de pétrole liquéfié (GPL) d'ici 2015
Scénario II : réduction de 50% de la population sans accès à biocarburant (éthanol) d'ici 2015
Scénario III : réduction de 50% de la population sans accès à poêles "fusée" sans cheminée d'ici 2015
L'étude révèle que la mise à disposition de foyers améliorés à tous ceux qui brûlent encore de la biomasse et du charbon sur des foyers traditionnels entraînerait un coût d'intervention négatif de 34 milliards de dollars US$ et générerait un rendement économique de 105 milliards de dollars US$ par an sur une période de dix ans.
La valeur actualisée nette, indiquée dans le tableau 6 (ci-dessus), est l'excédent économique annuel estimé et est calculée en soustrayant les coûts nets des avantages économiques. Les résultats montrent que les scénarios conduisent à des avantages économiques nets compris entre 77 milliards US$ et 139 milliards US$ par an au niveau mondial. Une proportion importante de ces avantages est observée dans le WPR-B. Globalement, la valeur actualisée nette tend à être plus élevée dans les zones urbaines que dans les zones rurales.
Cette étude montre que les gains de santé et de productivité rendent les interventions énergétiques des ménages potentiellement intéressantes.
Il manque à l'étude les co-bénéfices financiers associés à la réduction du noir de carbone résultant de la combustion plus efficace de la biomasse et le potentiel de génération de revenus à partir des crédits carbone générés par ces projets de réchauds.
Quelqu'un a-t-il une idée du potentiel financier de ceux-ci?
Nous sommes ravis de voir enfin quelques chiffres attachés à un rapport coût-avantage des foyers améliorés !