Hé, leader mondial, que diriez-vous d'un côté de biochar pour accompagner votre prochaine réunion ?

Le prochain sommet du G8 et du G20 à Huntsville, au Canada, en fait le moment idéal pour écrire sur un sujet quelque peu négligé par notre blog récemment : biochar.


Apportez-le sur le changement climatique !


Alors, quelle est cette chose qu'ils appellent biochar, demandez-vous ? Il a été décrit comme le couteau suisse, ou la « killer app » des solutions climatiques.


Stephen J Dodds, professeur d'ingénierie de contrôle à l'Université d'East London, nous donne un indice.

Le biochar est une pratique vieille de 2 000 ans qui convertit les déchets agricoles en un amendement du sol capable de retenir le carbone, de renforcer la sécurité alimentaire et de décourager la déforestation. Le processus crée un charbon de bois à grain fin et très poreux qui aide les sols à retenir les nutriments et l'eau.

Le biochar peut être un outil important pour accroître la sécurité alimentaire et la diversité des terres cultivées dans les zones où les sols sont gravement appauvris, les ressources organiques rares et les approvisionnements insuffisants en eau et en engrais chimiques.

Biochar aussi améliore la qualité et la quantité de l'eau en augmentant la rétention dans le sol des nutriments et des produits agrochimiques pour les plantes et les cultures utilisation. Plus de nutriments restent dans le sol au lieu de s'infiltrer dans les eaux souterraines et de causer de la pollution.

Le carbone contenu dans le biochar résiste à la dégradation et peut retenir le carbone dans les sols pendant des centaines à des milliers d'années. Le biochar est produit par pyrolyse ou gazéification - processus qui chauffent la biomasse en l'absence (ou sous réduction) d'oxygène.

Ma note : biochar est un sous-produit important de la bonne combustion dans certains foyers améliorés, comme Le poêle Lucia de WorldStove, entre autres.


She's a beauty!
Le réchaud Lucia est tellement mignon qu'on a envie de lui pincer les poignées !


En plus de créer un amendement de sol, les pratiques durables de biochar peuvent produire des sous-produits du pétrole et du gaz qui peuvent être utilisés comme carburant, fournissant une énergie propre et renouvelable. Lorsque le biochar est enfoui dans le sol en tant qu'améliorant du sol, le système combat le changement climatique en devenant « carbone négatif ».

Nous pouvons utiliser cette technologie simple mais puissante pour stocker 2,2 gigatonnes de carbone par an d'ici 2050. C'est l'une des rares technologies qui est relativement peu coûteuse, largement applicable et rapidement évolutive. Nous ne pouvons vraiment pas nous permettre de ne pas poursuivre. Pour mettre 2,2 gigatonnes dans son contexte, c'est la quantité de CO2 produite par la Chine en 1990. Aujourd'hui, elle émet 6,1 gigatonnes.


Merci professeur!


D'accord, dites-vous, mais qu'est-ce que cela a à voir avec un groupe de costumiers qui se réunissent dans une ville éloignée de l'intérieur du Canada ?


Nous savons tous que ces réunions périodiques du club des nations les plus riches produisent beaucoup d'air chaud… Oups… Je voulais dire, des émissions de C02.


Maintenant, un groupe se faisant appeler le Projet Huntville tente d'amener chaque délégation au sommet à compenser ses émissions de C02 en investissant dans des projets de biochar à travers le monde. (De plus, qui veut vraiment investir dans un digesteur de méthane ? Et la compensation par le reboisement est tellement le dernier sommet.)

La simplicité de l'idée est l'une des raisons pour lesquelles cela pourrait arriver.

Voici comment cela fonctionne:

1. Un pays choisit parmi une liste mondiale de projets de biochar en cours et prévus pour leurs compensations.


2. L'argent est collecté dans un fonds mondial d'atténuation du climat Biochar. Les entrepreneurs de biochar utiliseront ensuite le microcrédit pour un financement abordable pour démarrer des projets de biochar de la nouvelle économie du carbone.


3. Le Fonds d'atténuation du climat Biochar sera géré par une fondation avec les plus hauts niveaux de responsabilité, de surveillance et de transparence


Le défi maintenant — et la véritable raison pour laquelle nous écrivons à ce sujet — est que le projet de Huntsville doit rallier le Canada et toutes les délégations participant au sommet du 25 au 27 juin. Nous pensons que c'est une bonne idée car cela apportera une attention bien nécessaire au biochar en tant que solution potentiellement critique à la séquestration réelle du carbone, à la sécurité alimentaire, à l'eau potable et à de nombreux autres défis.

Faites votre part en signant pétition demander au Canada et aux délégations en visite de compenser leur empreinte carbone avec du biochar !

Visite http://www.newcarboneconomy.info/


1 réflexion sur “Hey, World Leader, how about a side of biochar to go with your next meeting?”

  1.  Je vis à mi-temps à Huntsville, en Ontario, et j'ai été membre de l'équipe pour mettre sur pied le projet Huntsville.

    Craig Simpson PhD , Ing P (R)

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