AVIS
Combien d'économistes connaissez-vous que vous pouvez appeler une rock star ou un super-héros ?
Dans nos livres, Fatih Birol, économiste en chef à l'AIE (Agence internationale de l'énergie) est là-haut avec Superman et Captain Planet.
C'est parce qu'aucun économiste n'a aussi inlassablement plaidé en faveur de l'aide aux 3 milliards de personnes qui n'ont pas accès à l'électricité ou qui dépendent du bois, du charbon de bois et d'autres combustibles solides de la biomasse pour cuisiner et se chauffer.
Dans son déclaration la plus récente, le Dr Birol souligne qu'il ne faudrait qu'environ 3% de l'investissement énergétique mondial prévu de plus de 26 000 milliards de dollars (qui seront dépensés entre 2010 et 2030) pour apporter de l'électricité et de l'énergie durable aux personnes pauvres en énergie. Cela revient à environ 351 milliards de TP3T par an. Oui. C'est une grosse part de changement, mais pas hors de portée si l'on considère les énormes subventions que l'industrie pétrolière reçoit chaque année.
Selon Contribuables pour le bon sens, une organisation centriste américaine qui s'efforce d'éliminer les dépenses gouvernementales inutiles, rien qu'en Amérique, les revenus totaux estimés de les redevances impayées et les niches fiscales s'élèvent à plus de $50 milliards par an. Alors ne nous dites pas qu'il n'y a pas d'argent pour fournir de l'éclairage et de meilleurs carburants aux pauvres hommes, femmes et enfants qui doivent respirer de l'air intérieur pollué et/détruire leur environnement, ou marcher des kilomètres pour ramasser du bois de chauffage.
Nous soutenons le Dr Birol dans ses efforts pour attirer l'attention sur cette question et nous espérons que la déclaration de l'ONU de 2012 comme « l'Année internationale de l'énergie durable pour tous » apportera une lueur d'espoir aux pauvres en énergie du monde.
— Les rédacteurs