Le Zambien Emmanuel Chidumayo est considéré comme le doyen des écologistes africains.
Il est co-auteur avec Davison Gumbo de "The Dry Forest and Woodlands of Africa", un "livre (qui) fournit une base de connaissances actuelle sur les ressources actuelles des forêts et des terres boisées sèches, leur utilisation et leur valeur, et les moyens possibles de les gérer en vue d'un développement durable à l'avenir." (Professeur Coert J Geldenhuys, Université de Stellenbosch, Afrique du Sud)
Nous avons également la chance que Chidumayo et Gumbo soient passionnés par le charbon de bois ! (Nous présenterons la présentation du Dr Gumbo dans notre prochaine revue.)
Lorsque nous avons appris que le Dr Chidumayo serait honoré lors de la conférence internationale ATBC-SCB à Arusha, en Tanzanie, en juin (où nous avons organisé un symposium et un atelier sur le charbon de bois), nous avons sauté sur lui !
Le Dr Chidumayo a eu la gentillesse de présenter à notre symposium et de participer à notre atelier. (J'ai également eu la chance d'être assis à côté de lui au dîner où il m'a régalé d'histoires sur la façon dont il a commencé sa carrière d'écologiste, son passage au gouvernement et sa passion pour la conservation.)
Présentation du Dr Chidumayo, “Impacts environnementaux de la production de charbon de bois dans les écosystèmes tropicaux du monde,” est une mine d'informations. En plus de la recherche scientifique, ma partie préférée est le message à emporter, que j'ai transcrit ci-dessous :
L'industrie du charbon de bois a un grand potentiel pour contribuer au développement rural car la production utilise des ressources disponibles localement et potentiellement renouvelables.
L'industrie du charbon de bois peut générer des emplois et des revenus locaux dans les zones rurales et urbaines.
De plus, le Dr Chidumayo souligne les changements nécessaires suivants dans les politiques :
1. Reconnaissance du charbon de bois comme source essentielle d'énergie.
2. Création d'institutions spécifiques pour mettre en œuvre les politiques de dendroénergie.
3. La réglementation efficace de la production de charbon de bois provenant à la fois des plantations et des forêts naturelles.
4. Forte participation des secteurs public et privé.
5. Établissement d'arrangements et de règles de commercialisation clairs.
6. Mécanismes permettant au gouvernement de lever des redevances et des taxes, qui sont réinvesties dans la gestion forestière.
7. Établir un régime foncier sûr et encourager la gestion durable des forêts.
Ce que je trouve particulièrement convaincant dans les conclusions du Dr Chidumayo, c'est que :
R. Ils viennent de quelqu'un qui a passé sa vie à travailler sur les questions d'écologie et de conservation en Afrique.
B. Ils suggèrent une refonte complète des attitudes du gouvernement et de la conservation envers le charbon de bois.
C. Ils parlent du rôle potentiel que le charbon de bois peut jouer pour soutenir la conservation.
Inutile de dire que les conclusions du Dr Chidumayo ont joué un rôle important dans la formation de nos points de vue. Ils servent également de guide pour The Charcoal Project et ses partenaires alors que nous progressons dans la réponse au besoin de réformes politiques qui favoriseront le développement du charbon de bois durable en Afrique subsaharienne et dans le monde.
Dr Chidumayo, merci d'avoir apporté votre expertise et d'avoir participé à notre atelier !
— Kim Chaix, Le projet de charbon de bois
Nous exploitons un projet nommé "Bamboo Green Gold Project" à Bhagalpur, Bihar (Inde). Ce projet utilise essentiellement du bambou en bambou pour le convertir en bâtons de bambou utilisés pour fabriquer des bâtons d'encens. Le processus est un énorme gaspillage de bambou et remet en question la viabilité économique du projet. Puis-je être suggéré de mieux utiliser les déchets de bambou qui peuvent ajouter des revenus à l'organisation.